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Les Symboles secrets de l’Arbre de vie

Les SYMBOLES SECRETS de l’ARBRE DE VIE ?

L’ARBRE DE VIE est un graphisme bien connu, dont les implications symboliques sont innombrables. Il représente le déploiement progressif de l’Énergie divine lors de l’émanation du monde.

Comme le disait Jack Foster, des générations entières de Cabalistes ont passé leur vie à méditer sur cet Arbre de Vie.

Quelle est la signification du graphisme de l’Arbre de Vie ?

  • Les Séphiroth sur 1’Arbre de Vie: on remarque d’abord dix cercles.

Ces dix cercles sont des « Séphiroth », féminin pluriel du mot « séphira » généralement traduit par « numération ». Les « Séphiroth », selon la tradition cabalistique, sont des réceptacles de la lumière divine. Chacune d’elles enferme un aspect et une des vertus de la divinité. Et c’est par les Séphiroth que Dieu continue de diriger les mondes visibles et invisibles.

Les Noms respectifs des Séphiroth

Les Séphiroth ont pour noms respectifs:

  • Kether (la Couronne)
  • Hochmah (la Sagesse) –
  • Binah (l’Intelligence)
  • Hesed (la Miséricorde)
  • Geburah (la Force)
  • Tiphereth (la Beauté)
  • Netsach (la Victoire)
  • Hod (la Gloire)
  • Yesod (la Fondation)
  • Malkuth (le Royaume).
  • Les trois Piliers L’Arbre de Vie « distribuent » les Séphiroth le long de trois « Piliers » distincts.
  • Sur le Pilier de droite, se trouvent les Séphiroth Hochmah, Hesed, Netsach. Ce Pilier est dénommé « Pilier de la Miséricorde ». Il est masculin, positif, actif.
  • Sur le Pilier de gauche, sont réparties les Séphiroth Binah, Geburah et Hod. Ce Piler est dénommé « Pilier de la Rigueur ». Il est féminin, négatif, passif.
  • Le Pilier central, ou « Pilier de l’Équilibre », est en quelque sorte le résultat de l’union, de la synthèse des deux précédents. Il est neutre, et s’orne de quatre Séphiroth : Kether, Tiphereth, Yesod, Malkuth.
  • Les 22 Sentiers

La lumière divine circule sans cesse dans l’Arbre de Vie. Pour ce faire, elle emprunte 22 sentiers reliant des Séphiroth par paires.

 

Qu’est-ce que la Cabale ?

Un peu d’étymologie. Le mot est d’origine hébraïque : qabbâlâh. Selon les traducteurs (qui ne sont pas tous d’accord entre eux), il signifie « révélation », « réception », « accueil », etc. La Cabale se fonde sur l’un des livres sacrés de l’humanité : la Bible. Vous connaissez sans doute cette somme pleine de récits épiques (la Chute, le Déluge, l’Exode, etc.) qui conte l’histoire de l’alliance entre le peuple hébreu et une divinité qui se présente sous des noms divers, dont le plus connu est Jéovah (IHVH). Ce que professe la Cabale, c’est que la Bible est un livre codé. Il y aurait, derrière la version que nous connaissons (souvent dans des traductions approximatives) une sagesse multimillénaire accessible à ceux qui possèdent le code permettant de décrypter ce texte.

Une question se pose d’emblée : la Cabale est-elle juive et réservée aux seuls hébraïsants ? La réponse est non.

Il est depuis longtemps admis que Moïse n’était pas juif, mais prêtre égyptien, dépositaire du secret des temples de la vallée du Nil, secrets hérités de civilisations antérieures aux dynasties pharaoniques. Moïse, devant la décadence de son peuple, aurait décidé de s’appuyer sur les esclaves de Pharaon, les Hébreux, pour que ne s’éteigne pas le flambeau de la Tradition. La Sagesse étant un patrimoine commun de l’humanité, la Cabale est indépendante de toutes religions. Elle exprime simplement, sous le couvert de l’ésotérisme, les possibilités d’un dialogue direct avec le principe créateur.

La Cabale théorique et la Cabale mystique

Puisque code il y a, il faut tenter de le forcer. Pour cela, deux voies peuvent être empruntées. La voie intellectuelle fera confiance à l’intelligence, à l’étude, voire, maintenant, aux ordinateurs.

La voie mystique cherchera au contraire dans la méditation l’illumination qui lui permettra d’accéder directement aux secrets de la création. En ce sens, la Cabale est bien le yoga de l’Occident. L’une et l’autre voie ont leurs adeptes – rabbins ou philosophes d’un côté, mystiques de l’autre – mais les choses ne sont pas aussi tranchées. Les spéculatifs ne dédaignent pas méditer, et les mystiques se livrent souvent à de longues heures de recherches. C’est que la Cabale prétend ne négliger aucune des potentialités humaines. Ni se désintéresser des contingences de ce monde.

La Cabale pratique

C’est là sans doute l’une des particularités essentielles de la Cabale qui la distingue, par exemple, du bouddhisme. Loin de nier le corps et ses besoins, la Cabale prend le plus grand soin de cet habitacle de notre âme éternelle, car, dit-elle, l’homme est à l’image de Dieu. Créature et création sont identiques.

Et pour résoudre les problèmes de la créature, il suffit de se placer sous les auspices des lois de la création. De là, s’est constituée une Cabale pratique – une Cabale magique, pourrions-nous dire – qui, à partir de rites strictement codifiés, permet d’attirer vers soi, de sceller et de graver des puissances utilisables pour modifier la destinée. Cette Cabale pratique est faite essentiellement de rites qui sont non des prières, mais des invocations.

La différence est importante : les prières sont des suppliques (on demande une grâce), les invocations des actes qui attendent, et même exigent, des réponses concrètes.

On peut écrire sans grand risque de se tromper que toute la magie occidentale dérive peu ou prou de la Cabale pratique (à l’exception des rites d’inspiration celte).

Mais, avec le temps, ils ont perdu de leur intégrité, et donc de leur puissance. De copies en reproductions, ce qui a subsisté, ce sont surtout… les erreurs.

Par exemple, de toutes les Clavicules de Salomon que l’on peut trouver actuellement dans le commerce sous une forme ou sous une autre, il n’en existe aucune qui soit conforme, et donc qui puisse donner ce que l’utilisateur ou l’utilisatrice en attend.

En remontant à la source de la tradition de la Cabale Pratique, comme ce sera le cas avec Les Rites Secrets de l’Arbre de Vie, – vous êtes au plus près de l’efficacité magique pure.

Ces rites sont simples et authentiques pour demander sincèrement à Dieu ce qu’il est licite d’exiger. Parce que les rituels de la Cabale pratique sont essentiellement des révélations de l’Ancien des Jours, c’est-à-dire du Créateur, n’attendez pas d’eux qu’ils soient tournés « du côté noir de la Face ».

Les rituels cabalistiques ne peuvent servir que la cause du Bien, autrement dit de votre bonheur.

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ALAIN LABUSSIERE

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